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Femme de valeur, j’ai le plaisir de partager avec vous les histoires de femmes que j’ai eu à coacher ou à interviewer qui ont fait le choix d’être authentiques et d’impacter le monde. Quelle riche source d’inspiration!
TRANSFORMEE PAR LE COACHING
Rokhaya Solange Mbengue Nidr a à cœur, dans cet audio, de partager avec d’autres femmes africaines l’impact que le coaching a eu sur elle et sur sa vie. Rokhaya Solange a en charge la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) du Groupe Sonatel au Sénégal. Elle déploie, avec ses équipes, des programmes dans le domaine du numérique pour en faire un outil de développement économique et social.
Outre ses activités professionnelles, depuis son expérience de coaching, Rokhaya Solange a décidé de s’engager dans la promotion des femmes et de son pays, le Sénégal. Elle est fondatrice de “Je consomme Made In Sénégal” qui a pour objectif la promotion du savoir-faire sénégalais, particulièrement celui des femmes. Elle est également Présidente du FESTIC, l’Association des femmes sénégalaises dans le secteur des TIC.
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LE COURAGE D'UNE DANSEUSE NOMADE
Marie-Aude Ravet est une danseuse, chorégraphe et professeur de danse française. Elle se décrit comme une passionnée des langues et parle français, anglais, allemand et russe. En 2010, elle abandonne sa vie stable en Allemagne où elle enseigne la danse. Après avoir tout vendu, avec une seule valise, elle decide d’aller à la rencontre du monde, de ses habitants et de ses danses.
Durant son incroyable aventure dans les trente pays qu’elle a visités, elle a vécu avec des familles locales et a appris leur culture et leurs danses. Son voyage a duré 1228 jours. Elle est revenue en France en 2014 et a eu à raconter son parcours nomade à travers des spectacles originaux mêlant paroles, photos, vidéos et danses qu’elle interprètait en costumes traditionnels.
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Qu’est-ce qui vous a motivée à quitter l’Allemagne, où vous étiez basée, pour voyager dans trente pays et y découvrir les danses locales?
Je ne pourrai pas vous donner de raison précise. J’en rêvais et j’avais envie de le faire. C’était plutôt une intuition, un sentiment au plus profond de moi, qui m’a poussé à faire un voyage autour du monde.
Je devais le faire à ce moment précis, ou jamais. J’ai quitté l’Allemagne deux mois après avoir pris ma décision. Je l’ai annoncée à mes parents et à mes amis en octobre et je suis partie en décembre. Mon départ a donc été très rapide et soudain.
Quels sont les obstacles intérieurs et extérieurs que vous avez rencontrés lorsque vous avez pris cette décision?
Je pensais que mon rêve n’était pas raisonnable. Je croyais que je courais tout droit vers un désastre. Pendant plusieurs mois, j’ai essayé de me convaincre que je ne devais pas réaliser ce rêve mais, lorsque vous avez une intuition dans votre cœur, votre âme, votre corps, si vous ne l’écoutez pas, elle vous tue.
Je ne dormais plus la nuit et j’ai été malheureuse jusqu’à ce que je décide de finalement sauter le pas. Je me suis alors sentie beaucoup mieux. Je devais agir! Je l’aurais regretté toute ma vie si je ne l’avais pas fait à ce moment-là.
Je n’avais pas d’argent pour entreprendre mon voyage. Ce n’était pas un tour du monde classique. Certaines personnes prennent une année sabbatique et font le tour du monde avec leur sac à dos. C’était vraiment différent pour moi parce que j’ai changé toute ma vie. J’avais une vie stable avec un appartement, mon emploi de professeur de danse, des amis.
J’ai décidé de mettre une croix sur tout cela. Je suis passée d’une vie sédentaire à une vie nomade. Alors, bien sûr, mes proches ont essayé de me décourager parce qu’ils estimaient que ma decision n’était pas raisonnable. Mes parents avaient peur pour moi car j’étais seule. Le fait que je sois une femme pouvait également être un obstacle dans certains pays.
Quelles sont les qualités qui vous ont permis de prendre votre decision et de vivre votre rêve?
La confiance en moi et la confiance dans le monde. Faire confiance, ce n’est pas être naïf. Certaines personnes croient que le monde est un terrain de jeu où tous les êtres humains sont amis et bien sûr, c’est loin d’être la vérité. Le monde est immense et parfois, dangereux. Vous devez être realistes, c’est la condition pour avoir confiance. Si vous pensez que toutes les personnes sont bienveillantes et vous aiment, vous allez avoir d’énormes problèmes!
Je me souviens d’une sensation très étrange, mais géniale, lorsque j’ai commencé à voyager. J’aurais dû être effrayée, ou du moins anxieuse, en commençant cette nouvelle vie, en étant dans des environnements si étrangers mais, c’était le contraire. D’une certaine manière, je me sentais invincible. Quel que soit le défi auquel j’étais confrontée, je me disais: “Je peux y arriver!” et je réussissais à le surmonter.
Qu’avez-vous appris de vos expériences dans les pays où vous êtes allée et des personnes que vous avez rencontrées?
J’ai appris beaucoup de choses. J’ai appris que nous sommes tous si différents les uns des autres et c’est ce qui est beau et magique. Je n’aimerais pas qu’un jour nous soyions tous pareils. Je souhaite que nous gardions nos cultures, nos habitudes, nos traditions parce que cela nous rend tellement intéressants. Si nous étions tous pareils, cela ne servirait à rien de voyager et d’aller à la rencontre d’autres personnes.
J’ai aussi appris qu’il ne faut jamais oublier que les traditions sont comme des racines. Rien ne peut pousser sans racine. Si vous coupez les racines d’un arbre, d’une plante, ils mourront. Vous pouvez conserver des fleurs coupées dans un vase pendant quelques jours et elles peuvent sembler belles, mais elles sont en réalité déjà mortes. La seule façon de garder une fleur, une plante ou un arbre en vie est de laisser les racines dans le sol. Alors n’oubliez jamais votre culture. Quelle qu’elle soit, elle est indispensable pour votre croissance, celle de vos compatriotes et de votre civilisation.
J’ai également appris qu’il faut vivre dans le présent, plutôt dans le sens où nous pouvons être satisfaits de ce que nous avons ici et maintenant. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas avoir de plans et de projets. Cela veut dire que nous pouvons arrêter le temps un instant et profiter de ce que nous avons, être conscients de ce qui nous entoure et réaliser que nous pouvons être heureux, simplement avec ça.
Enfin, j’ai appris ce qu’est la vraie patience. J’aimerais, comme beaucoup de personnes, que les choses se fassent rapidement et, de préférence, comme je le souhaite. Je me souviens m’être littéralement soumise à la patience. En m’abandonnant à cette puissance, j’ai senti à quel point elle peut être source de paix et de sérénité. Je ne savais pas ce qui arriverait, quand ce voyage en bus se terminerait, où ces gens m’emmèneraient, mais je savais que nous arriverions quelque part, à un moment donné.
Y a-t-il une expérience ou une tradition qui vous a vraiment marquée?
Il y en a tellement! Je me souviens des sourires. Je me souviens des gestes. Je me souviens d’avoir partagé un lit ou d’avoir marché main dans la main avec une personne. C’était concret. C’était humain. Ce n’était pas comme si je dormais dans une maison d’hôtes, que je rencontrais des gens et que je retournais ensuite à la maison d’hôtes.
Je passais 24 heures sur 24 avec les gens que je rencontrais. Je dormais, mangeais et me baignais avec eux. Je faisais tout avec eux, dans les grandes villes comme dans les petits villages. Les expériences étaient toujours nouvelles et différentes. C’était un défi mais c’était beau, justement parce que c’était différent.
A votre retour en France, comment avez-vous constaté que cette expérience vous avait changée?
Vous me posez cette question et je regarde autour de moi. Je vis, très simplement, dans un appartement d’une pièce. Il y a une petite table et un matelas par terre. J’ai trois paniers dans lesquels je range mes vêtements. C’est tout. J’ai vécu presque quatre ans avec presque rien. Tout ce que je possédais tenait dans ma valise. C’est un peu pareil maintenant. Avant de quitter l’Allemagne, j’ai réalisé, quand j’ai dû vendre et donner mes affaires, combien de choses inutiles je possédais.
Maintenant, je pourrais faire mes valises rapidement et repartir. Je n’ai pas de tableaux sur les murs, de souvenirs, car tout est dans mes yeux. De mes yeux, je vois les gens, les animaux, les paysages en Inde, en Chine, en Mongolie, en Indonésie, en Australie. Je n’ai pas grand chose et c’est un choix. Cependant, c’est aussi parce que je vis avec très peu d’argent.
Je suis toujours danseuse et je vis seule. C’est un travail difficile pour le corps et les finances. Je pense que mon expérience a également fait de moi une personne plus attentionnée. J’ai vu, et parfois partagé, les luttes, les problèmes et les joies des gens dans de nombreux pays. Je comprends donc mieux l’être humain. Je crois que cela aide les gens quand je leur dis que j’ai vécu ce qu’ils traversent.
Au cours de votre aventure, comment votre intuition vous a-t-elle accompagnée? Vous avez expliqué que c’est votre intuition qui vous a poussée à entreprendre votre voyage.
Mon intuition m’a toujours accompagnée. C’est probablement mon intuition qui s’est transformée en chance et m’a permis de toujours faire les bonnes rencontres, au bon endroit, au bon moment, ou du moins c’est ce que j’ai ressenti. J’aurais peut-être pu rencontrer quelqu’un d’autre qui aurait également été la bonne personne. Tout au long de mes voyages, les choses n’ont pas été faciles mais elles se sont déroulées de façon harmonieuse. Il y a une différence entre les deux.
Mon aventure n’était pas facile car parfois j’avais faim, l’avion avait du retard, les conditions d’hygiène étaient mauvaises, j’étais malade. Malgré cela, quand je regarde en arrière, je constate que finalement tout avait du sens. J’ai l’impression que les choses sont arrivées au bon moment, même les choses difficiles.
De nombreuses personnes ne suivent pas leur intuition. Nous devons être prêt à le faire car cela ne suffit pas d’avoir une intuition, il faut l’écouter. Dans le monde d’aujourd’hui, tout doit être rationnel et mon aventure ne l’était pas du tout. C’est pourquoi, les gens étaient plus ou moins dubitatifs. C’est vrai qu’elle était tout sauf rationnel, mais j’ai été récompensée pour avoir suivi mon intuition des milliers de fois.
Comment écoutez-vous votre intuition? Quel impact cela a-t-il eu sur votre vie depuis votre voyage?
Je crois fermement que nous pouvons écouter notre intuition à tout moment et n’importe où. Les gens la vivent différemment. Parfois, des voix nous parlent dans notre sommeil. Parfois, lorsque nous nous promenons dans la nature, nous entendons cette voix. Chaque fois que nous sommes prêts à créer du silence autour de nous et en nous, à être présents ici et maintenant et à être conscients, notre intuition nous parle.
Je continue à suivre mon intuition et je suis maintenant plus sereine quand je dois prendre une décision. Dans le passé, prendre une décision était une source de stress car je devais trouver des arguments rationnelles pour appuyer mes décisions. Je me posais des questions telles que: “Est-ce raisonnable? Dois-je faire cela? Puis-je faire ceci?” Maintenant, je prends le temps de m’écouter de façon consciente. Est-ce que j’ai un bon pressentiment? Est-ce que j’ai un mauvais pressentiment? Et jusqu’à présent, cela a fonctionné.
Quel message donneriez-vous aux femmes qui ont un rêve, quel qu’il soit, mais n’osent pas mener les actions nécessaires pour le réaliser?
Agissez! Si vous ne le faites pas, cela suppose que vous êtes satisfaite de votre vie actuelle. Si ce n’est pas le cas, changez quelque chose! Je sais que des gens disent “J’ai des enfants, j’ai ceci, j’ai cela.” Personne n’a dit que changer de vie était facile mais prenez le temps de peser le pour et le contre. Voulez-vous continuer à vivre ainsi, à faire des compromis et peut-être, à être malheureuse? Souhaitez-vous transmettre ce malheur à vos enfants et aux personnes qui vous entourent?
Si vous n’agissez pas, personne ne le fera à votre place. Beaucoup de gens me disaient que j’avais de la chance de voyager. Bien sûr, il y a eu de la chance, mais la chance est venue après que j’aie pris une décision. La prendre m’a coûté beaucoup d’efforts, de nombreuses nuits blanches et l’aventure n’a jamais été facile. La chance est venue après, comme récompense.
UNE VOIX AUTHENTIQUE
Stevy Mahy est une chanteuse et entrepreneuse guadeloupéenne. À travers son art et différentes activités, son but est d’amener les femmes à se valoriser et à exprimer leur plein potentiel.
Son fort désir de développer une plus grande connaissance de soi et de vivre une vie en harmonie avec qui elle est l’a conduite vers un voyage intérieur profond et riche qui impacte son art et la façon dont elle est dans le monde.
Je vous invite à me suivre pour découvrir les beaux moments que j’ai eu le privilège de partager avec Stevy Mahy.
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Vous êtes une chanteuse et une entrepreneuse qui a créé sa société de production musicale ATARAXIA en 2015. Vous avez également lancé votre marque d’accessoires MOUN et vous avez initié Renaissance Woman Project. Cette description se concentre uniquement sur ce que vous faites. Qui diriez-vous est Stevy Mahy?
J’adore! J’adore votre question parce que nous continuons à mettre l’accent sur ce que nous faisons et non sur qui nous sommes. La plupart du temps, les gens me demandent: “Alors, qu’est-ce que tu fais dans la vie?” Je déteste ça. Je me dis : “Quoi? Ne veux-tu pas me connaître d’abord? Tu veux juste savoir ce que je fais ?”.
Je dirais que j’essaie encore de me définir au quotidien, de mieux découvrir qui je suis et ce voyage me passionne. Pour l’instant, je dirais que je suis d’abord une femme, ce qui veut dire que je fais partie des soi-disant “personnes opprimées” de ce monde. Je suis noire. Je suis caribéenne. Je suis d’ascendance africaine. Je dirais aussi que l’art me fait vibrer, que je me sens vivante lorsque je crée. J’ajouterais donc que j’essaie d’être en phase avec la créatrice en moi.
Qu’est-ce qui vous a amené à reprendre votre carrière de chanteuse après une pause de plusieurs années? Comment avez-vous su que la chanson était la voie que vous deviez suivre?
Chanter n’a jamais été quelque chose que je voulais faire. J’ai commencé à chanter quand j’étais assez jeune. C’était quelque chose de naturel parce que ma mère est chanteuse. Mon père était également chanteur et mon grand-père, musicien. J’ai grandi en allant au studio avec ma mère. J’aimais chanter mais je ne souhaitais pas en faire une carrière.
Je voulais plutôt être danseuse mais je ne suis pas douée. La première fois que j’ai décidé d’écrire des chansons, c’est parce que je sentais que si je ne m’exprimais pas de cette façon, j’aurais des regrets. Je n’essayais donc pas d’être chanteuse. Je voulais simplement m’exprimer à travers des chansons.
Après la sortie de mon premier album “Beautiful Side of a Kreyol Folk Trip”, j’ai commencé à me poser des questions sur ce que je faisais. Alors, avant d’attaquer mon second album, je me suis demandée: “Qu’est-ce que tu as envie de dire aux gens, ou de te dire?”.
J’ai éprouvé le besoin de revenir à moi et de vivre, de faire de nouvelles experiences afin de revenir en ressentant à nouveau le besoin et l’envie d’écrire et de m’exprimer à travers des chansons. Cette pause a duré six ans.
En tant que femme artiste qui a choisi la musique comme activité principale, quelle est, selon vous, votre mission? Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers votre art?
Je crois que nous pouvons toucher la vie des gens avec notre art. Je pense que le principal message que nous devons transmettre aux gens est qu’ils sont capables de faire bien plus qu’ils ne le croient. La vie semble être si difficile, mais il existe une façon de l’aborder qui peut nous faciliter la tâche.
En ce qui me concerne, le chemin consistait à revenir à moi-même et à m’aimer. C’est donc le message que j’essaie de communiquer aux gens. Aimez-vous. Vous avez le droit d’être comme vous êtes et de vous accepter ainsi. Nous n’avons pas beaucoup de temps à passer sur cette terre, alors essayons au moins de faire en sorte que notre temps ici bas compte et d’être heureux.
Qu’est-ce qui vous a motivé à créer votre société de production musicale ATARAXIA et à produire votre album “Renaissance Woman”? Que pouvez-vous partager sur cette expérience audacieuse?
Je voulais assumer l’entière responsabilité de ce que je fais parce qu’avec un album, il est si facile de dire que si le producteur ou le musician avait fait les choses différemment, l’album aurait été meilleur, et ainsi de suite. J’ai atteint un stade dans ma vie où je me suis dit que je devais embrasser qui je suis dans tout ce que je fais.
J’ai réalisé que la seule personne qui comprend vraiment ce que je souhaite faire et comment je veux le faire, c’est moi-même. Cela ne veut pas dire que je travaille seule. Je travaille avec d’autres personnes et j’ai une équipe mais j’avais besoin de créer ATARAXIA et de produire mon prochain album.
J’ai un ami qui ne cessait de me répétais: « Tu dois accueillir ton leadership!». Je me demandais ce qu’il cherchait à me dire. J’ai réalisé qu’il avait raison. Oui, nous devons accueillir notre leadership. Le leadership ne consiste pas forcément à diriger des gens. Il s’agit de prendre la responsabilité de qui nous sommes, au plus profond de notre être. Même l’idée du nom de mon album « Renaissance Woman » découle de cette approche. Je souhaite communiquer le message qu’il est possible d’accomplir tant de choses sans avoir peur.
Je pense que j’ai toujours agi comme une entrepreneuse, mais j’avais peur. Je voulais toujours avoir une personne à mes côtés afin que si nous tombions ou nous élevions, nous le faisions ensemble. J’ai finalement atteint un point dans ma vie où je me suis dit qu’il fallait que je fonce. Ce n’est pas un chemin facile.
Je pensais que le processus serait plus rapide, mais en fait, cela demande tellement de patience, de force, de détermination et de focus. Je dirais donc que lorsque vous êtes un entrepreneur, il ne s’agit pas de ce que vous faites mais plutôt de qui vous êtes parce que vous devez d’abord construire quelque chose à l’intérieur de vous pour pouvoir créer quelque chose de meilleur à l’extérieur. Ce n’est pas évident parce que vous devez vous concentrer sur vous-même tout en menant les actions nécessaires pour atteindre vos objectifs. Ce n’est pas facile, mais c’est positif.
Quel élément déclencheur vous a permis de vaincre votre peur et d’oser?
La peur, c’est la voix qui vous dit: « Tu n’es pas assez bonne. Pourquoi penses-tu que les gens aimeront ce que tu fais? Pourquoi penses-tu que les gens écouteront ce que tu as à dire? » C’est ma plus grande peur. Alors, ce que je dois faire, c’est faire face à ma peur et ne pas essayer de m’en débarrasser. Je dois plutôt l’écouter, lui parler et lui dire: « D’accord, je t’entends, mais la question n’est pas de savoir si les gens aimeront mon travail ou l’écouteront. Il ne s’agit pas de l’extérieur, mais de moi-même. J’ai besoin d’être en paix avec qui je suis. ».
C’est difficile parce que je suis une perfectionniste. Quand je fais quelque chose, je me dis: « Oh mon Dieu! Ce n’est pas le résultat que j’escomptais. Je voulais que ce soit mieux.» Je dois être douce avec moi-même en me disant: « À ce moment-là, c’est ce que tu étais censé faire et ce que tu étais capable de faire. Donc, sois en paix avec toi-même.»
Oser. En fait, nous n’avons pas le choix. Il faut avoir la foi et oser sinon, nous ne ferons rien. Lorsque nous nous réveillons et que nous respirons, nous avons la foi que nous recommencerons à manger la seconde qui suit, les deux prochaines heures. Je n’essaie pas de travailler sur ma foi. J’ai l’impression de ne pas avoir le choix parce que si je n’ai pas la foi, qu’est-ce que je vais faire? Je vais juste rester au lit et attendre de partir.
Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la femme. Quel message souhaitez-vous partager avec les femmes et les hommes?
À mon avis, la journée internationale de la femme concerne les droits des femmes. Il ne s’agit pas d’égalité mais d’équité. Il est difficile d’être une femme mais çela ne devrait pas être le cas. Essayons de travailler sur l’équité et de ne pas comparer les femmes aux hommes. Il ne s’agit pas d’être comme eux mais de jouir des droits dont tout être humain est censé jouir.
Aussi, lorsque j’échange avec des femmes, le premier problème qu’elles soulèvent est le suivant: « Comment puis-je communiquer avec les hommes? Comment puis-je être en harmonie avec mon partenaire? » Je leur réponds: « Peut-être que tu devrais chercher à être en harmonie avec toi-même et que tu ne devrais pas être aussi nécessiteuse. Nous essayons toujours de prendre l’énergie des autres, d’être aimées et réconfortées par autrui parce que nous avons trop peur de le faire pour nous-mêmes. Pourquoi t’attends-tu à ce qu’une autre personne fasse pour toi ce que tu ne fais pas pour toi-même ? »
On ne peut pas changer le passé. On ne peut que l’accepter, aussi douloureux soit-il. Mais on peut construire son avenir, en regardant devant soi avec comme bagage et expérience, les leçons apprises du passé.
Auteur anonyme
Quand une femme endormie se réveille, les montagnes se déplacent.
Proverbe chinois
Un jour, elle a réalisé qu’elle était la seule à pouvoir vivre sa vie. Alors, elle a arrêté de se soucier du regard des autres. Elle a commencé à suivre son propre chemin et elle ne s’est jamais retournée.
Auteur anonyme